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L’automatisation peut faire économiser des milliers d’heures aux directions financières

  • D’ici l’an prochain, 88 % des 150 contrôleurs financiers et responsables comptables interrogés prévoient de mettre en œuvre l’automatisation des processus robotiques.
  • A partir de 2020, Gartner estime que 77 % des contrôleurs financiers exploiteront le RPA (Robotic Process Automation soit l’automatisation de tâches répétitives).

Au cours des dernières décennies, les robots et l’intelligence artificielle sont devenus partie prenante de l’industrie mondiale. De la construction et la peinture de voitures à l’aspirateur de nos logements, les robots remplacent progressivement l’Homme dans les tâches du quotidien. Le secteur financier est un domaine dans lequel les chercheurs s’attendent à ce que l’automatisation, une fois pleinement mise en œuvre, soit/ représentent un grain de temps et d’argent.

Des chercheurs de Gartner ont interviewé plus de 150 contrôleurs financiers et responsables comptables pour mener une étude sur l’automatisation des processus robotiques, technologie émergente aidant à rationaliser l’information financière et les avantages qu’elle pourrait présenter pour les entreprises.

Interaction humaine et obstacles au retour sur investissement vers le RPA

Alors que les chercheurs ont appris que 88 % des contrôleurs financiers « s’attendent à mettre en œuvre le RPA d’ici l’année prochaine », Dennis Gannon, vice-président de la recherche et du conseil de Gartner Finance Practice, indique que les experts rencontrent régulièrement trois problèmes spécifiques lorsqu’ils tentent d’appliquer la technologie aux efforts d’information financière : ils ne se sentent pas à l’aise avec le fait de retirer l’apport humain/la main-d’œuvre  du processus d’information financière, ne constatent peu ou pas de retour sur investissement suffisamment important et ils s’inquiètent des retards de normalisation des processus.

Bien que l’RPA traite généralement les actions répétitives qu’une personne effectuerait sur un ordinateur, les répondants affirment qu’ils s’appuyaient sur des « points d’interaction du personnel pour les étapes considérées encore bénéfiques du jugement humain ». Les chercheurs attestent que ce genre d’interaction forcée dans ce qui est censé être un processus entièrement automatisé limite les avantages du RPA tout en introduisant l’erreur humaine et la nécessité de corriger les erreurs.

« Le maintien de points d’interaction humains inutiles crée indéfiniment une limitation des avantages du RPA »,déclare M. Gannon. « Les responsables comptables et les contrôleurs que nous avons vus surmonter ce barrage ont créé des systèmes en tandem pour une période limitée. Cela permet aux responsables comptables de tester la performance d’un processus entièrement automatisé en parallèle de l’approche manuelle traditionnelle, fournissant de ce fait la preuve de l’efficacité et de l’exactitude du RPA, sans avoir besoin de points d’intervention humaine.

Concernant l’argument du retour sur investissement, les chercheurs ont constaté que la plupart des responsables comptables et des contrôleurs financiers sont « obligés de donner la priorité aux activités de RPA » en raison d’un manque de ressources et qu’on leur demande par ailleurs régulièrement de « faire plus avec moins ».

Les chercheurs ont révélé que la quantité moyenne de retravail évitable dans les services comptables peut prendre jusqu’à 30 % du temps d’un employé travaillant à temps plein. Si elle est pleinement mise en œuvre, le RPA économise plus de 30% du temps des acteurs d’une direction financière.

« Les leaders comptables qui adoptent pleinement le RPA vont au-delà des mesures simplistes et considèrent la technologie comme un coup de pouce à leur proposition de valeur pour l’entreprise et les employés », indique M. Gannon. « La plupart des employés apprécieront l’occasion d’éviter le travail fastidieux et la possibilité de redéploiement du temps dégagé sur des activités plus stratégiques que seul un être humain peut faire. »

L’erreur de normalisation

Parmi les trois obstacles que les chercheurs ont trouvé dans leur étude, le dernier qui entrave la mise en œuvre à grande échelle du RPA est une croyance chez les professionnels selon laquelle le processus « doit être normalisé avant d’être mis en œuvre ».

En l’absence de ce dernier, les responsables comptables pensent que le taux d’échec des exceptions augmente. Les répondants signalent qu’ils étaient moins enclins à mettre pleinement en œuvre une technologie pouvant avoir des défaillances dont les résultats seraient plus risqués que les autres possibilités d’automatisations.

M. Gannon  explique qu’« en mettant en œuvre l’RPA sur les processus pouvant provenir de l’automatisation des premiers processus, les équipes comptables peuvent immédiatement libérer de la capacité avec un minimum de perturbations lesquelles se produisent généralement lorsque de nouvelles normes de processus sont introduites ». « En fin de compte, cela augmente la vitesse d’adoption et les avantages qui viennent avec le RPA. »

Au cours des dernières décennies, les robots et l’intelligence artificielle sont devenus une partie prenante de l’industrie mondiale. De la construction et la peinture de voitures à l’aspirateur de nos logements, les robots effectuent désormais de nombreuses tâches pour nous. Le secteur financier est un domaine dans lequel les chercheurs s’attendent à ce que l’automatisation économise des milliers d’heures une fois pleinement mise en œuvre.

Des chercheurs de Gartner ont interviewé plus de 150 contrôleurs financiers et responsables comptables pour mener une étude sur la robotisation des process automatisés (RPA), une technologie émergente qui aide à rationaliser l’information financière et les avantages qu’elle pourrait présenter pour les entreprises.

Interaction humaine et obstacles au retour sur investissement vers le RPA

Alors que les chercheurs ont appris que 88 % des contrôleurs financiers « s’attendent à mettre en œuvre le RPA d’ici l’année prochaine », Dennis Gannon, vice-président de la recherche et du conseil de Gartner Finance Practice, a déclaré que les experts éprouvent régulièrement trois problèmes spécifiques lorsqu’ils tentent d’appliquer la technologie aux efforts d’information financière : ils ne se sentent pas à l’aise avec le fait de retirer l’apport humain du processus d’information financière, ils ne voient pas un retour sur investissement suffisamment important de la technologie, et ils s’inquiètent des retards de normalisation des processus.

Bien que l’RPA traite généralement les actions répétitives qu’une personne effectuerait sur un ordinateur, les répondants ont dit qu’ils s’appuyaient sur des « points d’interaction du personnel pour les étapes considérées encore bénéfiques du jugement humain ». Les chercheurs ont dit que ce genre d’interaction forcée dans ce qui est censé être un processus entièrement automatisé limite les avantages du RPA tout en introduisant l’erreur humaine et la nécessité de corriger les erreurs.

« Le maintien de points d’interaction humains inutiles crée indéfiniment une limitation des avantages du RPA », a déclaré M. Gannon. « Les responsables comptables et les contrôleurs que nous avons vus surmonter ce barrage ont créé des systèmes en tandem pour une période limitée. Cela permet aux responsables comptables de tester la performance d’un processus entièrement automatisé par rapport à l’approche manuelle traditionnelle et fournit la preuve de l’efficacité et de l’exactitude du RPA, sans avoir besoin de points d’intervention humaine.

En ce qui concerne l’argument du retour sur investissement, les chercheurs ont constaté que la plupart des responsables comptables et des contrôleurs financiers sont « obligés de donner la priorité aux activités de RPA » en raison d’un manque de ressources et qu’on leur demande par ailleurs régulièrement de « faire plus avec moins ».

Les chercheurs ont appris que la quantité moyenne de retravail évitable dans les services comptables peut prendre jusqu’à 30 % du temps d’un employé à temps plein. Si elle est pleinement mise en œuvre, le RPA économise plus de 30% du temps des acteurs d’une direction financière.

« Les leaders comptables qui adoptent pleinement le RPA vont au-delà des mesures simplistes et considèrent la technologie comme un coup de pouce à leur proposition de valeur pour l’entreprise et les employés », a déclaré M. Gannon. « La plupart des employés apprécieront l’occasion d’éviter le travail fastidieux et la possibilité de redéploiement du temps dégagé sur des activités plus stratégiques que seul un être humain peut faire. »

L’erreur de normalisation

Parmi les trois obstacles que les chercheurs ont trouvé dans leur étude, le dernier qui entrave la mise en œuvre à grande échelle du RPA est une croyance chez les professionnels selon laquelle le processus « doit être normalisé avant d’être mis en œuvre ».

En l’absence de processus normalisé, les responsables comptables croient que le taux d’échec des exceptions augmente. Les défaillances potentielles ayant des résultats plus risqués que les autres possibilités d’automatisation, les répondants ont dit qu’ils étaient moins enclins à mettre pleinement en œuvre la technologie.

« En mettant en œuvre l’RPA sur les processus qui peuvent provenir de l’automatisation des premiers processus, les équipes comptables peuvent immédiatement libérer de la capacité avec un minimum de perturbations lesquelles se produisent généralement lorsque de nouvelles normes de processus sont introduites », a déclaré M. Gannon. « En fin de compte, cela augmente la vitesse d’adoption et les avantages qui viennent avec le RPA. »